Chez le nourrisson, le hoquet se manifeste par des soubresauts caractéristiques. Dans la plupart des cas, ce réflexe ne dure pas et ne provoque pas de douleurs. Toutefois, dans cette situation, il est judicieux d'apporter un peu d'aide à votre bébé.
Pour pouvoir identifier les causes du hoquet chez le bébé, il convient tout d'abord de comprendre son fonctionnement. Le hoquet survient quand le diaphragme se dérègle et se contracte à brefs intervalles, entraînant une obturation soudaine de la glotte, qui est située entre les cordes vocales. L'air présent dans les poumons n'est plus en mesure de s'échapper et vient heurter rapidement les cordes vocales. La pression occasionnée engendre alors des «hic» caractéristiques.
Lorsque les bébés ont le hoquet, cela est principalement dû à la musculature encore sous-développée de leur diaphragme. C'est pourquoi les nouveau-nés semblent en souffrir assez fréquemment. Les causes peuvent notamment être les suivantes:
Dès que votre nouveau-né a le hoquet, plusieurs possibilités s'offrent à vous pour enrayer cette réaction physiologique ou, du moins, réduire sa durée. Parmi les solutions les plus populaires figure le célèbre «rot». Celui-ci permet d'évacuer le surplus d'air dans le ventre souvent à l'origine de ballonnements et coliques.
Pour favoriser l'indispensable réflexe d'évacuation, calez votre bébé contre votre épaule et caressez doucement son dos. Vous pouvez également l'asseoir devant vous et faire de petits gestes circulaires avec son buste.
En dehors du rot, proposer quelque chose à boire peut également aider. Une période de calme après l'allaitement ou le biberon est également bénéfique pour prévenir le hoquet. Une couverture douce et chaude posée sur le ventre ou un massage bébé peuvent également faire des miracles.
Certains parents ne jurent que par la méthode qui consiste à souffler doucement sur le visage de leur bébé. Dans tous les cas, pour faire passer le hoquet d'un enfant, évitez à tout prix de lui faire peur ou de lui boucher le nez.
Chez les enfants, sachez en outre qu'une brève distraction suffit souvent pour arrêter le hoquet. Pour cela, l'idéal est de commencer à jouer avec lui, de le faire rire ou de l'inciter à réfléchir.
Le hoquet qui suit l'allaitement, le biberon, la crise de pleurs ou tout autre événement est le plus souvent inoffensif chez les bébés. Même sans votre intervention, ce réflexe s'arrête de lui-même après une période plus ou moins longue. Il n'est pas nécessaire de consulter votre pédiatre.
En revanche, faites preuve de vigilance si le hoquet survient à la suite d'une prise de médicament ou de la consommation d'un aliment spécifique. Si vous êtes sûr(e) que le hoquet apparaît spécifiquement dans ces circonstances, la prudence est de mise. Cela vaut également en cas de troubles gastro-intestinaux manifestes ou lorsque le hoquet dure plusieurs heures, accompagné ou non de vomissements.
À un stade précis de la grossesse, en général à partir de la neuvième semaine environ, les mères ressentent les crises de hoquet de leur enfant. Ce phénomène peut avoir plusieurs causes.
Le hoquet pourrait empêcher que le liquide amniotique entre dans la trachée et les poumons du bébé. Selon d'autres hypothèses, il favoriserait au contraire l'absorption de liquide amniotique nécessaire à la distension de l'estomac. Dans tous les cas, le hoquet prénatal constitue un bon entraînement en vue du futur réflexe respiratoire vital et permet le renforcement précoce de la musculature du diaphragme.
